Découvrir l'église Saint Joseph
Histoire (extrait Bénédiction de L’église Saint Joseph des Tarterêts :Marie-Madeleine, adaptation Web :APPAVOU Stéphane avec l’aide de Serge RENARD)
L’église Saint Joseph est l’une des plus "jeunes églises du diocèse. Elle a été construite en 1994. Entre grandeur et dépouillement, elle est claire et chaleureuse. Colorée de toutes les nationalités du quartier, c’est un lieu de rencontre, une église vraiment "universelle".
Avant l’église St Joseph actuelle depuis 1995.
Il existait une modeste chapelle construite en 1950, et déjà dédiée à Saint Joseph.
C’était une simple baraque en bois, provenant du grand rassemblement scout de 1947,rachetée par le Père Lucas, alors curé de Saint Etienne.
Comme la paroisse ne possédait aucun terrain, les Tuileries Gilardoni ont permis l’édification de la première chapelle sur leur propriété.
Un triste jour de l’été 1970, il fallut abattre notre "chapelle-baraque" pour permettre la construction du centre commercial.
La seconde chapelle en 1971 , celle que beaucoup ont connue, un simple préfabriqué, plus vaste que la précédente, a été accueillie avec joie après une année de misère.
(photo extrait de Aux Tarterêts : Servir la Rencontre de Michel CARRIERE)
Le nouveau bâtiment, qui devait n’être que provisoire, a vécu quand même près de 25 ans, après remplacement du plancher en bois par une dalle en béton, fin 1987.
Nombreux furent les paroissiens à se préoccuper de son entretien, de l’isolation de la toiture, des travaux de peinture et du chauffage, toujours aussi désagréable par 2 poêles à mazout, ne fonctionnant guère mieux que l’ancêtre ! Quel luxe, lorsque nos petites économies nous permirent l’installation de radiateurs électriques !
Apres les communautés Italiennes, Espagnoles, Polonaises, Portugaises , arrivèrent de nombreuses familles originaires des Antilles, de la Réunion, de divers pays d’Afrique, de l’Inde, d’Amérique du Sud...etc.
La seconde chapelle était devenue trop petite.
La construction de ce troisième édifice en 1994 fût décicé, grâce à l’initiative spontanée de Raoul Diatta et à l’accord de Monseigneur Herbulot.
Et aussi aux efforts de la communauté soutenue par le Père Carrière, puis par le Père Dehouck et nos religieuses, de l’équipe des bâtisseurs, fortement épaulée par M. Leroy et de bien des paroissiens, Jeunes et adultes, sans oublier l’appui précieux des nombreux donateurs qui ont généreusement repondu à cette entreprise.
elle a été inaugurée en 1995
Cette nouvelle église est jeune, transparente, lumineuse, invite au dialogue, chacun se sent chez soi. (extrait d’après un article de Jacqueline DECLE, paru au n°11 (2005) d’ne Rive à l’Autre.)
Il n’y a pas de clocher, pas d’identité, sauf une croix à l’extérieur. Le paysage intérieur s’organise vers un espace où la lumière tient une grande place. Les grandes ouvertures indiquent une dualité entre intérieur-extérieur. La simplicité des formes, mais aussi la polyvalence des volumes permettent une flexibilité de l’usage.
Si l’ambiance claire et chaleureuse invite au recueillement elle privilégie les rencontres.
L’hémicycle du bâtiment préfigure la disposition des bancs à laquelle répond le chœur en fermant le cercle, pour plus de communication, pour une plus grande Communion.
L’Eglise rassemble autour de la Table-Autel, élément dominant, qui demeure le point focal spirituel.
Son mobilier liturgique interpelle. Il symbolise une volonté à la fois forte et sensible.
Par ce globe, la Réserve Eucharistique se fait Universelle.
Le signe de la Croix se complète du Christ Ressuscité, sentant un envol, Image d’un Elan vers une Vie Nouvelle.
L’église est vraiment universelle. Elle rassemble des fidèles de cultures diverses, autour d’une même Table.
La première pierre est posée le 19 mars 1994, jour de la Saint Joseph et l’inauguration aura lieu en juin 1995.
Impossible de ne pas faire un rapprochement entre le caractère du personnage « Saint Joseph » et les caractéristiques de cette église.
Car qui était Saint Joseph ? Sur saint Joseph les évangiles sont très discrets. On imagine un artisan travailleur, droit, juste, doux, homme d’intériorité. Dernier patriarche, à la charnière des deux alliances, un homme qui s’adapte. Discret, un peu en retrait, dans la pénombre de la crèche.
Tous ces traits s’appliquent à l’église des Tarterêts. Ils révèlent la volonté de poursuivre, de travail, d’effort, mais aussi reflètent la simplicité et la discrétion de cette église, parfois encore appelée chapelle, tant il est vrai qu’elle n’est pas une paroisse.
Joseph est un personnage social qui donne ses racines à un peuple, dans une lignée.
Joseph accepte la mission que Dieu lui confie ; il est Passeur de vie et aussi Père spirituel.
C’est plus exactement cela la communauté des Tarterêts. Une Eglise qui transmet un message, une Eglise dynamique, chantante, traduisant réellement une Présence. Un équilibre entre dépouillement et grandeur, une Vie réelle. Ici, on pourrait dire que ce n’est pas un nom que l’on porte, mais un nom qui nous porte… Celui de quelqu’un qui a fait confiance en Dieu en s’embarquant dans une aventure un peu folle !
d’après un article de Jacqueline DECLE, paru au n°11 (2005) d’ne Rive à l’Autre.