Edito

 

 2025 ans de Rédemption… et moi et moi et moi !

À partir de Noel 2024 le pape François ouvrira une nouvelle année jubilaire. C’est la coutume, dans l’Église universelle, tous les 25 ans, on commémore la Rédemption qu’a apportée le Christ en venant en ce monde. Le même Seigneur Christ veut continuer d’apporter le Salut pour les humains qu’Il aime.
Cette année spéciale aura pour thème « pèlerins de l’Espérance ». Ce sera l’occasion de beaucoup de rencontres, de célébrations, de pèlerinages proches ou plus lointains. Ce sera l’occasion de réveiller notre Foi et notre Esperance, à Corbeil-Essonnes et tout autour.
Le salut nous concerne tous car nous avons tous besoin d’être sauvés. Tant de soucis, d’entraves, de poids nous empêchent d’être nous-même : le désespoir, le mal de vivre, la peur de l’avenir, la haine, la solitude, le mal que nous subissons et celui que nous commettons… Nous avons tous besoin de salut et le Christ est toujours celui qui sauve.
Notre Secteur de Corbeil/Saint Germain veut être une porte toute proche vers ce Christ qui sauve. Les prêtres, diacre et les milliers de fidèles qui le composent ne sont ni parfaits, ni super savants, ni donneurs de leçons, ils sont juste disponibles et pleins de bonne volonté. Ils sont les mains, les oreilles, et le cœur du Christ qui vous accueillent en son nom. Venez éprouver avec nous la douce présence du Christ qui sauve ! Venez prendre toute votre place dans votre Église ! Cultivons l’Espérance ! Aidons-nous à nous sauver les uns avec les autres.

Père Fréderic Gatineau, responsable du Secteur Pastoral de Corbeil-Saint Germain.

Bonjour et bienvenue chez vous !

Vous venez d’arriver pour vivre dans notre Secteur Pastoral. Bienvenue !

Vous vivez ici depuis longtemps, mais vous ne fréquentez guère nos églises. Bienvenue !

Bienvenue car vous êtes chez vous. L’Église n’est pas un club d’amis cooptés ni un club d’initiés. Les membres de l’Église n’ont ou tout du moins ne devraient avoir qu’une seule envie, c’est de partager les trésors et les richesses de leur foi.

Nous avons tant reçu du Christ. Nous voulons partager la Bonne Nouvelle du Ressuscité.

L’an passé, avec le Synode, notre diocèse a vécu un grand moment pour relancer son dynamisme. Le Peuple de Dieu en Essonne, après avoir discerné, s’est redonné quelques axes pour être fidèle à l’Esprit de la Mission. 

Repartir du Christ en fréquentant personnellement et en petites équipes fraternelles le livre des Écritures qui porte l’écho écrit de la parole engagée de Dieu qu’est Jésus le Christ.

Repartir du Christ pour l’écouter, lui parler et avec lui prier le Père.

Repartir du Christ en nous nourrissant de sa vie donnée, livrée pour nous afin qu’Il nous entraîne jour après jour à faire de nos vies des vies données, des vies qui aiment. 

Repartir du Christ pour prendre soin de ce que Dieu nous a donné, notre vie et celle de nos frères et sœurs en humanité, de l’ensemble de la Création dont nous sommes et qui est notre maison commune, fragile et malade.

Pour vivre ce programme passionnant, bien des propositions seront faites tout au long de cette nouvelle année pastorale. Alors, à très bientôt : Ensemble, redécouvrons le Christ !

Frédéric Gatineau

Bienvenue dans le Secteur !

Notre diocèse, qui correspond au département de l’Essonne, est réparti en 22 « secteurs pastoraux ». Notre secteur pastoral s’appelle « Corbeil Saint-Germain ». Il est composé des communes de Villabé, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saintry-sur-Seine, Morsang-sur-Seine, Etiolles, Tigery, Saint-Pierre-du-Perray, et, bien sûr, de la ville de Corbeil-Essonnes. Dans l’esprit du diocèse le « Secteur » n’est pas seulement une entité administrative. Son organisation signifie que toutes les paroisses d’un même secteur sont liées et reliées les unes aux autres. A leur service l’évêque a envoyé, ensemble, 7 prêtres et un diacre. Chacun est plus spécialement attaché à une ou plusieurs paroisses mais il nous arrive souvent de célébrer dans l’une ou l’autre des 12 églises de ce secteur car nous sommes partout « chez nous ».

Dans un secteur pastoral il n’y a pas seulement que des paroisses mais aussi bien d’autres réalités auxquelles l’Eglise essaie d’être présente. Il y le grand hôpital Sud Francilien, cinq EHPAD, un grand établissement scolaire catholique, une aumônerie des jeunes, une antenne du Secours Catholique...

Vivre en secteur c’est une aventure spirituelle. C’est accepter d’être en relation avec d’autres, c’est ne pas se laisser enfermer sous son clocher, c’est mutualiser les compétences et les ressources au service de tous. Vivre en secteur c’est partager la foi au Christ.

Dans notre secteur pastoral, très riche et très divers, chacun a sa place.

Vous êtes les bienvenus parce que vous êtes chez vous.

Père Frédéric Gatineau.

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 L'heure est venue...

Depuis un an maintenant, nous vivons des jours très singuliers. Dans nos vies de famille, dans notre travail, dans nos relations et aussi dans nos vies de foi, tout est si différent et parfois si pénible. Sauf mauvaises surprises, nous pourrons, cette année, fêter Pâques dans nos églises. Alors venez ! Prions ensemble !
La voilà la grande semaine, la Semaine Sainte. Nous voilà aux portes de Jérusalem. C’est l’heure du grand combat de la mort et de la vie. Le Combat de la Croix. À chacun est offert d’être illuminé.
À chaque Pâques, l’oeuvre de la Rédemption s’accomplit... Quand le découragement nous guette, nous en avons tant besoin.

Le Seigneur nous précède, le suivrons-nous de loin ?

Venez ! Ne venez pas seulement chercher votre joli rameau vert.

Venez fêter votre divinisation à la table du Seigneur au jour du Jeudi Saint.

Venez suivre le Christ sur son chemin de Croix.

Venez prier pour le monde au pied de la Croix du Seigneur.

Le Samedi Saint, là où il ira, nous ne pourrons plus le suivre. Il ira jusqu’aux profondeurs de la mort. Il ira nous chercher dans nos ténèbres.

Venez ressusciter dans la nuit de Pâques !

C’est si important d’être là quand il passera de la mort à la vie.

Venez ! C’est la semaine Sainte.

Père Frédéric Gatineau,
Responsable du Secteur de Corbeil Saint-Germain.

 

Méditation sur L’Évangile de la 4ème semaine du Carême : Jn 3, 14-21.

Nous sommes au tout début de l’Évangile de Jean dans la suite de l’entretien que Jésus a avec Nicodème, ce pharisien qui vient trouver Jésus, la nuit pour ne pas être vu. Jésus poursuit son échange avec Nicodème qui cherche à comprendre comment on peut renaître à nouveau. Pour faire comprendre à Nicodème le sens de sa mission, Jésus fait un parallélisme avec le serpent de bronze que Moïse dressa sur une perche : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le fils de l’homme soit élevé afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle […] Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. »

Pour comprendre ce verset, il nous faut reprendre l’histoire de ce petit peuple que Dieu a délibérément choisi en le libérant de l’esclavage et de l’oppression du pharaon ; durant sa traversée du désert, il recevra la manne comme nourriture mais très vite il oubliera sa situation ancienne et il commencera à se révolter contre Dieu. Il ira jusqu’à offenser Dieu en se construisant des idoles. C’est alors que Dieu envoie des serpents vénéneux, les hébreux sont en train de périr dans le désert. Dieu va alors à nouveau secourir son peuple et il dit à Moïse : Fais un serpent de bronze et place le sur la perche. La perche était un étendard sur lequel on hissait des drapeaux pour donner des indications au peuple (les moyens modernes de communication n’existaient pas à l’époque !). Et Dieu dit à Moïse : « quiconque regardera le serpent de bronze conservera sa vie ». C’est de cette façon-là que Dieu a voulu guérir les israélites qui avaient été mordus par les serpents.

Jésus fait ce parallélisme pour nous faire comprendre que c’est aussi de cette façon-là que Dieu veut encore aujourd’hui sauver l’humanité et les hommes du péché : nous avons tous en tête des situations compliquées, de maladies, de souffrance, parfois même de découragements auxquelles nous sommes nous-mêmes confrontées ou le sont nos proches, ceux avec qui nous vivons, dans notre quartier, dans notre famille, dans notre travail pour ceux qui en ont, dans la recherche d’un travail, pour ceux qui l’ont perdu. Et que fait Dieu ? Dieu continue d’élever sur un poteau, sur la Croix, entre deux brigands, son Fils Jésus et il nous dit encore aujourd’hui que si nous regardons cette Croix, nous sommes sauvés. Dieu nous demande de nous décentrer de nos problèmes personnels, y compris en cette période de crise sanitaire, de nos difficultés et de le reconnaître dans son Fils en cette Croix dressée à l’image de ce serpent de bronze hissé en haut de l’étendard. Car le serpent de bronze représente le Christ : il symbolise la destruction du péché par la mort de Jésus sur la Croix. Ce qui était vrai pour le petit peuple dans le désert, est vrai aujourd’hui pour chacun(e) de nous qui sommes appelés à élever notre regard vers le Christ en Croix. Et nous pouvons nous confier à Dieu dans une prière humble et confiante et lui présenter tous ceux que nous portons dans notre cœur.

Paul Israël, diacre.

Dimanche 21 février 2021 : COMMENT VIVRE LE CARÊME ?

Nous sommes entrés dans un nouveau Carême. Chaque année, on se dit qu’il faut faire des efforts ; on nous parle d’aumônes, de prières, de jeûnes et de privations. Chacun pense aux résolutions qu’il va prendre pour vaincre les tentations qui nous détournent de la Parole de Dieu, de l’adoration et de la confiance en Dieu. Comme Jésus au désert a résisté à Satan par trois fois, nous aussi nous pouvons être vainqueurs des trois tentations de l’oralité, du pouvoir et de nier nos limites humaines.

Nous devons prendre le temps de nous recueillir. Prier à l’image de Jésus qui savait prendre du temps, échappant à la foule pour la mieux retrouver après son dialogue avec le Père. En méditant la Parole dans le silence. Nous acceptons chaque jour de nous mettre quelques minutes devant le Seigneur pour nous laisser saisir par Lui. Nous n’avons pas l’habitude de nous priver même si, aujourd’hui chez nous, beaucoup de nos concitoyens vivent dans des conditions précaires et connaissent l’inquiétude du lendemain. l’Église nous rappelle certains actes pénitentiels significatifs : manger moins chaque vendredi ; jeûner un repas du mercredi des Cendres et du Vendredi Saint ; maîtriser nos instincts.

Le but du jeûne n’est pas seulement la privation, mais le partage, l’aumône : ce que nous avons économisé, nous sommes invités à le donner à ceux qui jeûnent tous les jours, car ils n’ont pas de quoi s’acheter à manger. N’oublions pas tous ceux et celles qui, dans le Tiers-monde, vivent dans des situations encore plus tragiques que chez nous, marqués par la malnutrition, le manque de soins médicaux, l’extrême pauvreté, quand ce n’est pas la violence aveugle ou le regroupement dans des camps de réfugiés où règnent misère et promiscuité.

Engageons-nous sur la longue route du Carême, montons avec Lui au Golgotha le Vendredi Saint, dans la nuit de Pâques, nous chanterons l’Alléluia Pascal, en tenant nos cierges allumés par lesquels Jésus ressuscité illuminera nos visages. Nous marcherons comme un peuple de frères, heureux de témoigner que Dieu nous aime, qu’il nous sauve et qu’il est Amour.

P. Michel Antoine

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Dimanche 14 février 2021 : Depuis le 4ème dimanche du Temps Ordinaire, nous découvrons pourquoi notre Seigneur Jésus est venu dans notre monde.

Depuis le 4ème dimanche du Temps Ordinaire, nous découvrons pourquoi notre Seigneur Jésus est venu dans notre monde. Il est venu pour réconcilier l’homme à Dieu. Seulement, cet homme à sauver était comme torturé par des « forces » qui l’empêchaient de se tourner résolument vers son Dieu. Parmi ces « forces », il y a les esprits impurs, le péché, la maladie et la mort. La mission de Jésus consistera à libérer l’homme de ces lourds fardeaux qui menacent les hommes de tous les temps. Cette délivrance préfigure sa résurrection ; elle est un signe de sa vie éternelle.

Ce Dieu Sauveur, nous le savons, demeure le même, hier, aujourd’hui et demain. Ce qu’il a fait dans la Synagogue de Capharnaüm, chez la belle-mère de Pierre ou chez le lépreux, il le fait encore aujourd’hui à travers les sacrements, particulièrement le sacrement de l’onction des malades. Il opère encore des guérisons à travers son soutien aux médecins, au personnel de santé, à tous les hommes de bonne volonté qui s’engagent dans les aumôneries des hôpitaux et autres acteurs bénévoles. Il soulage encore les souffrances des hommes de ce temps en inspirant la recherche, et la découverte des vaccins et autres traitements, etc...

Jésus est sorti du sein du Père pour relever l’homme et il était toujours en sortie à sa recherche. Il est vraiment présent dans son Eglise qui est toujours en sortie, en mouvement vers les « périphéries ». Face à la pandémie actuelle, l’Église est plus que jamais confrontée à un défi nouveau ; celui d’annoncer encore ce Christ-Sauveur à ceux qui sont atteints dans leur chair, foi et niveau de vie. Elle est appelée à donner à nos frères et sœurs un vaccin efficace : une visite, un regard, un sourire…et ce vaccin là c’est chacun d’entre nous qui doit le fournir aux autres. Un « vaccin évangélique et de proximité », voilà ce qui peut mettre de l’espérance et la joie dans le cœur d’un malade. Une mission difficile en ce temps de restrictions sanitaires où les visites aux malades sont limitées voire interdites dans les hôpitaux et maisons de retraite. Malgré tout une certaine pastorale des malades devrait être développée. C’est peut-être le lieu de mettre l’accent sur les prières pour les malades. N’est-ce pas ce à quoi nous invitent les évangiles de ces trois dimanches, le dimanche de la santé et la Journée Mondiale des Malades ?

Père Joseph Séraphin EDZOA TOLO, sac.

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7 février 2021 : "Tout le monde te cherche" ! Dimanche de la santé.

Après 10 mois de pandémie, nous sommes tous touchés au plus profond de nos cœurs.
Nous sommes bouleversés par ces confinements inattendus. Ce virus qui dévaste les vies nous inquiète. Nous entendons le désespoir des familles qui pleurent des êtres aimés à qui ils n’ont pas pu dire Adieu. Nous déplorons la crise économique qui touche de nombreuses familles.
Combien de temps encore tiendront ceux qui prennent soin des personnes qui souffrent ?

Je suggère que nous demandions à Jésus-Christ, de nous inciter à pratiquer la Consolation lors de ce Dimanche de la Santé 2021 et durant le temps du Carême.

« Consolation » c’est le titre d’un livre d’AD Julliand que je vous invite à lire. Elle écrit : « J’ai perdu mes deux filles. J’ai souffert plus que je ne pouvais l’imaginer et plus que je ne pourrai jamais le confier. J’ai souffert et je souffrirai toujours. Je le dis le cœur habité de sentiments que l’on croit souvent contraires. Au fond de moi cohabitent dans une parfaite harmonie la douleur et la Paix. La douleur de celui qui pleure. Et la paix de celui qui est consolé. Il n’y a pas de consolation sans souffrance. Et il ne devrait jamais y avoir de souffrance sans consolation. La consolation est une histoire d’amour écrite à l’encre des larmes ».

En Aumônerie d’Hôpital, nous expérimentons la Consolation en pratiquant une écoute guidée par l’Esprit Saint afin d’entendre pleinement la souffrance des personnes rencontrées. Souvent nous sommes bouleversés par ce qui nous est confié. Nous leur disons que ce qu’ils vivent est terrible. Nous leur affirmons que Dieu et la Vierge Marie sont là auprès d’eux pour les soutenir. Nous leur annonçons que Dieu est un Dieu d’Amour et que ce n’est pas lui qui leur envoie des épreuves. Nous leur proposons le soutien de l’Église par la prière. Souvent, nous ressentons l’apaisement de ces personnes. Certaines nous disent avoir été consolées.

Marie-France Vidon
Responsable Diocésaine des Aumôniers d’Hôpitaux

Si vous souhaitez nous rejoindre, merci de contacter vos paroisses, les équipes du Service Evangélique des Malades, les Aumôniers d’Hôpitaux.

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31 janvier 2021 : Le véritable « siècle des lumières ».
Réflexion sur l`Évangile du 4eme dimanche ordinaire, année B.
Mc 1, 21-28 ("Tais-toi et sors de cet homme !").

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus exécute un exorcisme. Avec une phrase unique et autoritaire : "Tais-toi et sors de cet homme", Jésus chasse un esprit mauvais. Jésus pourrait chasser cet esprit avec un seul acte de volonté. Jésus n’avait pas besoin de dire quoi que ce soit. Mais Jésus a dit à haute voix les mots "Tais-toi et sors de cet homme" pour le bien des personnes présentes. Jésus voulait témoigner qu’il a le pouvoir sur les mauvais esprits, qu’il peut libérer l’homme de la captivité d’un mauvais esprit.

Peut-être avons-nous vu des films sur les exorcismes. La vue d’un homme libéré du pouvoir du mal peut être effrayante. L’apparence du visage, des yeux, de la voix et de la force physique est choquante. Pourtant, tous les exorcismes ne sont pas associés à de tels « effets ». L’exorcisme pratiqué au baptême se déroule dans la paix et la joie. Le prêtre dit les paroles d’exorcisme lors du baptême de l’enfant : "Dieu… nous te supplions très humblement… arrache-le (la) au pouvoir des ténèbres… ".

Cependant, nous devons être purgés du mal tout au long de notre vie. Lequel de nous n’est pas touché par un mal moral ? Lequel de nous n’a pas besoin de purification du mal ? Le mal est comme une ombre. L’ombre disparaît lorsque la lumière apparaît. La lumière qui enlève le mal de nous est Jésus. Nous devons rester avec lui comme auprès de la lumière. Si nous nous éloignons de la lumière, nous entrons dans l’ombre. Si nous nous éloignons de Jésus, nous entrons dans les ténèbres du mal. C’est dangereux, très dangereux.

Le sacrement qui nous purifie du mal moral est en particulier le sacrement de la confession. Y avons-nous recours ? N’avons-nous pas négligé ce sacrement ? À quand remonte la dernière fois que je suis allé me confesser ? Jésus miséricordieux nous attend dans ce sacrement pas pour nous reprocher nos péchés mais pour les purifier et nous restaurer la paix et la joie.

Tenons-nous au Christ-Lumière, parce que le mal n’aime pas la lumière. Le véritable « siècle des lumières » est Jésus-Christ.

Père Andrzej Barnas.

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24 janvier 2021 : Le Dimanche de la Parole et la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens.

La semaine de prière pour l’Unité est une tradition vénérable tandis que le dimanche de la Parole a été institué par notre Pape l’an dernier. Sans doute nous faudra-t’il progresser encore dans la pratique de cette Journée qui devrait être, dit le Pape, « entièrement consacrée à la Parole de Dieu, pour en comprendre l’inépuisable richesse ».

François a situé cette Journée en ce moment de l’année, « où nous sommes invités à renforcer les liens avec la communauté juive et à prier pour l’unité des chrétiens ». Belle coïncidence avec la Semaine de prière.

Cela m’a rappelé un vieux souvenir. Avec le pasteur protestant de la ville où j’étais alors, nous étions allés visiter ensemble une famille qui demandait le baptême pour leur enfant. Un parent était catholique, l’autre était protestant et ils souhaitaient une célébration en présence du prêtre et du pasteur. Très belle idée !

En sortant de chez eux, le pasteur me dit : « Tu te rends compte, ils n’ouvrent même pas leur bible tous les jours » – comme devrait le faire un bon protestant. Et je me suis dit, « ils ne vont pas plus à la messe tous les dimanches » - comme devrait le faire un bon catholique. L’épisode m’a fait comprendre cette exigence du protestantisme : ouvrir sa Bible, ou son évangile, ou son psautier, tous les jours, c’est le minimum vital.

Le dernier Concile a encouragé les fidèles à s’approprier la Parole de Dieu, à ruminer les évangiles, à préparer à l’avance les lectures du dimanche suivant, pour en comprendre l’inépuisable richesse et faire le lien entre le texte et notre vie. Tant mieux si, sur ce point les protestants avaient une longueur d’avance sur nous … nous en avons probablement d’autres sur eux !

Et j’ajoute : si j’avais inscrit en marge des pages de ma Bible la date ou les circonstances dans lesquelles j’avais découvert, apprécié et mis en mémoire un de ses passages, ma Bible serait presque noire de mon écriture … elle serait devenue un peu comme l’histoire de ma vie. Pour faire le lien entre la Parole et la Vie, encore faut-il lire et relire et méditer et ruminer … même si finalement on ne griffonne pas le livre.

Que ce Dimanche de la Parole lié à la Semaine de prière pour l’Unité nous aide à en prendre la belle résolution !

Père Guy Rondepierre.

edito 5

Voici l’Agneau de Dieu !

Au début de chaque réunion de l’Equipe Pastorale nous prenons le temps de partager sur l’Evangile du dimanche qui vient. Nous l’avons fait jeudi dernier et voici quelques notes prises au cours de cet échange.
Jean Baptiste est un guide pour ses disciples mais il ne les accapare pas, Il les mène à Jésus.
André est le premier appelé. André devient à son tour guide pour Simon-Pierre. Être appelé c’est devenir appelant.
Chacun trouve sa vocation grâce aux autres.
Dans la vie nous avons des guides et nous devenons des guides pour les autres, sans les manipuler.
Jésus dit : « Que cherchez-vous ? » Que cherchons-nous vraiment aujourd’hui ?
Le diacre Paul nous partage que les jeunes en recherche d’emploi cherchent un travail qui donne du sens.
Jésus, lui, est venu chercher ce qui est perdu ?
Les disciples cherchent le lieu physique et la demeure spirituelle. « Venez et vous verrez ! » Non seulement sa parole, ses discours mais ce qu’il fait.
Aux catéchumènes on dit aussi souvent « que demandez-vous ? » A nous aussi cette question est posée, sans cesse.
Jésus attend que l’homme exprime son désir.
Dans cette page d’Evangile Jésus est appelé tantôt Agneau, Messie, Christ, il y a bien des façons d’aborder le Christ et toutes se complètent.
Simon devient Képhas c’est-à-dire Pierre, il n’est pas que le frère de… ou le fils de … comme chacun de nous il a sa propre identité, sans cesse renouvelé.

Père Frédéric Gatineau. 17 janvier 2021.

edito 6

C’était pour nous ...

Quand Jésus a pris place dans la foule des pécheurs, ça n’était pas pour lui.
Quand Jésus s’est dépouillé de ses vêtements, ça n’était pas pour lui.
Quand il a plongé dans le Jourdain, ça n’était pas pour lui.
Lorsque Jean a posé les mains sur ses épaules, ça n’était pas pour Jésus.
Quand le Baptiste a appuyé pour le faire descendre dans les eaux inquiétantes, ça n’était pas pour Jésus.
Quand Jésus est remonté des eaux, ça n’était pas pour lui.
Quand Jésus a voulu être baptisé, ça n’était pas pour lui
Les eaux du baptême lavent les péchés mais Jésus est l’Agneau sans péché.
Les eaux du baptême donnent la vie d’en haut mais Jésus est de toute éternité le Fils du Père des cieux.

Quand Jésus fut baptisé, ça n’était pas pour lui, c’était pour nous.
C’était nous qu’il portait sur ses épaules ce jour-là.
C’était chacun de nous qu’il a plongé dans les eaux purifiantes ce jour-là.
C’était chacun de nous qu’il a plongé dans les eaux vivifiantes ce jour-là.

Ce jour est très saint, son baptême est le nôtre.
C’était pour nous qu’il fut baptisé

Père Frédéric Gatineau

edito 7

Noël : du recensement à l’encensement.

Noël : du recensement à l’encensement.

Auguste veut pour l’impôt un redressement.
Le gouverneur exige un seul référencement.
En Syrie, Quirinius applique le recensement.
En bas, le collecteur a peur du reclassement.
Ce qu’il craint plus que tout, c’est le bannissement.
Pour l’ordre romain, pas besoin d’acquiescement.
S’il y a des erreurs, pas de remboursement.
Pour les récalcitrants ce sera l’évincement.

Et tant pis pour tous les agacements
Les pauvres vont souffrir, certains atrocement
Ils seront poursuivis jusqu’au déguerpissement
Tout est prévu, un bel ordonnancement
Les centurions useront de leur rugissement
Toute protestation entraine un durcissement
Les fonctionnaires auront de l’avancement

Marie sur l’âne comme un balancement
Les longs chemins passent devant des lotissements
L’hiver la pique en un froid pincement
Interminable voyage, harassement
Sur les chemins d’hiver, éclaboussements
Des soldats partout, c’est l’envahissement
Depuis Nazareth, de dangereux franchissements
Devant nous le pont qui cède en un fracassement
Sur la route, la cohue et les vrombissements
Il y a des blessés, il faudrait des pansements

Dans la nuit ils approchent, subrepticement
Arrivés à Bethleem, évanouissement
Les parents n’avaient pas de financement
Ils ont un peu raté leurs investissements
Ils n’ont pu percevoir tous leurs versements
Alors pas de place dans les établissements
Pas d’auberge, pas d’hôtel alors forcément…

Joseph insiste très tenacement
Ces refus, portes closes, quel transpercement !
Il aimerait pour elle un peu de délassement
Joseph se démène efficacement
Il trouve un douillet emplacement
Une grotte, un creux, un renfoncement
Pour Marie et Joseph quel renoncement !

Pour cet enfant, un étrange commencement
Un babille d’enfant, un doux vagissement
Les bras d’une mère au doux enlacement
Pour ce bébé qui vient, le plus beau bercement
Pour Marie c’est tout l’exaucement
Entre l’âne et le bœuf un petit espacement
Les premiers bruits perçus sont des mugissements
Ça vaut toujours mieux que des jacassements
Un enfant qui est Dieu, un beau bouleversement !
Il n’y a rien à craindre de ce grand remplacement
Le grand Dieu sur la paille, est-ce un abaissement ?
De tous les préjugés, c’est l’anéantissement
Il nait parmi les pauvres mais quel enrichissement
Pour toute la création c’est l’épanouissement

Au ciel, les anges bougent en un trémoussement
Leurs ailes se déploient pour les applaudissements
Même pour les archanges, quel ravissement !
Dans la prairie des chants comme un retentissement
Les moutons cessent de brouter voracement
Les bergers ont cru d’abord à un divertissement
Pres du feu ils luttaient contre l’engourdissement
Certains partaient dans leur assoupissement
Ils vont vite passer au plein saisissement
Ils marchent tous avec empressement
Même les moins légers le font tout doucement
Mêmes les moins sensibles vivront l’attendrissement

Clarté, soleil de minuit, éblouissement
Une étoile lutte contre les noircissements
Les mages feront tous trois le déplacement
Pour échapper au refroidissement
Les étoiles scintillent jusqu’au rejaillissement
Balthasar prend la myrrhe, Gaspard l’encensement
L’or de Melchior n’est pas pour un placement

Cet enfant nous apporte l’anoblissement
Hérode le poursuivra bien férocement
Noel révèle aussi les obscurcissements
L’innocence met à nu tous les mal versements
Les nantis s’étranglent dans des gloussements
Les envieux, gênés, poussent des glapissements
Les vautrés se perdent en ramollissement
Le diable dans son coin fera des grincements

Au Temple les vieillards voient le recommencement
Siméon et puis Anne vivent un rajeunissement
Ils voient l’espoir pour tous les gémissements
De la révélation, c’est l’accomplissement
Ils sentent pour les dettes le complet effacement
La parole est remède à tout vieillissement

Le Très Haut est étrange en ces agissements
Cet enfant Dieu n’est pas un travestissement
Avec lui nous voyageons sans peur du sur-classement
L’Evangile démarre. Mon Dieu quel lancement !
Cet enfant est puissant et bien précocement
De l’Empire il fait trembler tous les soubassements

P Frédéric Gatineau
Corbeil-Essonnes Noel 2020

NOUVELLES CONSIGNES SANITAIRES.
Le gouvernement vient d’élargir les règles de présences possibles pour les célébrations dès le week-end des 5 et 6 décembre. Nous pourrons désormais, comme lors de l’étape précédente, nous retrouver plus nombreux, mais nous devons respecter les nombres limites imposés. Nous vous les rappelons pour chaque église de notre secteur : Corbeil St Spire (150), Corbeil St Etienne (60), Corbeil St Joseph (60), Corbeil ND de la Paix (30), Etiolles (50), Villabé (44), St Pierre du Perray (70), St Germain les Corbeil (60), Saintry (45). Nous devons aussi respecter les distances entre les personnes. La règle est une chaise utilisée sur trois (les familles pouvant rester groupées). Et un rang sur deux. Tous doivent porter un masque pendant toute la célébration, et se passer les mains au gel hydro-alcoolique en entrant dans l’église. Il faut éviter les mouvements qui rendent les proximités entre personnes plus grandes. Veiller aux cheminements pour l’entrée dans l’église, et pour la sortie de la célébration. Tant que cette période un peu particulière continue certains ne pourront, ou ne voudront, pas rejoindre les assemblées du week-end. Pour ceux-là la retransmission des célébrations par vidéos se poursuivra autant que possible. Et une liturgie familiale continuera d’être proposée. Merci de faire attention à tous ces impératifs. Bon courage à chacun pendant ce temps de l’avent
NB  : Pour le moment il n’est toujours pas possible d’organiser des réunions dans nos locaux (catéchèse, aumônerie préparations aux sacrements ...)

Vendredi 4 décembre : Retour à la normale pour les HORAIRES des messes, dans le strict respect des consignes reçues le 2 décembre.

Mercredi 2 décembre : Une jauge réaliste pour les deux prochains dimanches.

Communiqué de presse de la Conférence des évêques de France :
La Conférence des évêques de France prend connaissance de la jauge rendue publique aujourd’hui par le ministre de l’Intérieur pour ce qui concerne les célébrations publiques dans les lieux de culte.
La CEF estime que cette mesure proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable. Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n’occuper qu’une rangée sur deux ». Les fidèles catholiques devront donc appliquer cette mesure, en particulier, les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.
Cette nouvelle mesure, plus réaliste et dont la CEF a été informée en début d’après-midi, fait suite à la consultation des cultes organisée depuis dimanche par le gouvernement. La CEF se réjouit que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Elle attend maintenant, à la lecture des données sanitaires, l’éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre.
De dimanche en dimanche, cette période de l’Avent entamée le 29 novembre, est un chemin vers Noël. Les communautés catholiques espèrent de tout leur cœur pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 au soir, avec le moins de restriction possible. Ils sont conscients que l’attention aux précautions sanitaires est toujours nécessaire.

Samedi 28 novembre : Important ! Reprise des messes.

À partir du samedi 28 novembre les messes reprennent dans nos églises avec une capacité maximum de 30 personnes pour chaque messe. C’est, bien entendu, très insuffisant par rapport aux assemblées habituelles de nos communautés mais c’est mieux que rien. Entre le tout et le rien il y a toujours la place pour quelque chose ! C’est un grand principe de la vie spirituelle.
Nous avons conservé tous les horaires habituels et nous avons ajouté des messes supplémentaires.
Vous trouverez ci-dessous les horaires de toutes les messes prévues cette semaine pour notre Secteur Pastoral de Corbeil/Saint Germain.
Mis à part le culte dans nos églises, les réunions (catéchèse, aumônerie, préparation aux sacrements, etc.) ne sont toujours pas autorisées.
Nous restons à votre service.
Père Frédéric
et l’ensemble de l’Équipe Pastorale de Secteur

NB :
Pour l’assistance aux messes, pas de réservation possible.
Pour une meilleure répartition, pensez aux messes de semaine ! 

À votre service : les prêtres du Secteur Pastoral de Corbeil/Saint Germain.

Samedi 31 octobre l’équipe des prêtres et diacre du Secteur Pastoral de Corbeil-Saint Germain s’est réunie au presbytère St Spire afin de relire ensemble les premières consignes reçues de notre évêque et d’en coordonner l’application sur l’ensemble de notre Secteur Pastoral.

Tout d’abord nous redisons à chacun notre solidarité et notre disponibilité.

Messes
À partir du mardi 3 novembre, et jusqu’à nouvel ordre, les célébrations publiques ne sont plus autorisées.
Cependant les prêtres continueront de célébrer la messe « en privé » et continueront de vous porter dans la prière. Vous pouvez leur confier vos intentions de prière par téléphone ou par SMS.

Obsèques
La célébration des obsèques est autorisée dans la limite de 30 personnes. La préparation reste à la charge des membres de l’équipe espérance mais les contacts avec les familles se feront par téléphone.
Si les familles le demandent, il est aussi possible d’organiser des temps de prière dans les funérariums et dans les cimetières.

Dans tous les cas merci de continuer de communiquer aux pompes funèbres le numéro de téléphone du Service « Espérance » de notre Secteur qui coordonne l’ensemble des célébrations et des célébrants : 06 30 62 22 83

Ouverture des églises
Nos lieux de culte peuvent rester ouverts pour la prière personnelle (port du masque obligatoire).
Cependant dans le contexte sécuritaire actuel il convient d’être très prudent c’est pourquoi :
– nos lieux de culte ne doivent jamais rester ouverts sans surveillance
– les personnes qui assurent l’accueil et surveillance ne doivent jamais assurer ce service seules (au minimum 2)

Activités dans nos locaux paroissiaux
Toutes les activités (rencontres, repas, réunions etc...) ne sont pas autorisées.
Il est bien sûr possible d’organiser des réunions en visioconférence.

L’accueil
Les accueils paroissiaux se feront par téléphone.

Catéchèse et aumônerie
Les rencontres sont suspendues. Les animateurs sont invités à maintenir des liens « en ligne » avec les enfants et les jeunes qui nous sont confiés.

Notre Secteur Pastoral en ligne
Tout au long de ces semaines très particulières qui nous attendent divers initiatives pourront être prises pour rester en liens via le numérique (partage d’Évangile, méditations, catéchèse, retransmission de célébrations, découverte du patrimoine spirituel de nos églises etc...). Merci de consulter régulièrement notre site internet : secteurcorbeilstgermain.catholique.fr

Les prêtres restent disponibles.
Ils peuvent recevoir les fidèles pour le sacrement de réconciliation ou l’accompagnement personnel.
Ils peuvent aussi se rendre à domicile pour le sacrement des malades, pour la visite aux personnes malades ou en situation de handicap, tout cela dans le strict respect des consignes sanitaires.
Dans tous les cas merci de prendre rendez-vous au préalable.
Dans le Christ, à votre service.

Père Frédéric Gatineau
(responsable du Secteur et paroisse St Spire) 06 67 15 96 13

edito 8

Père Félix Amougou
(paroisses St Germain et St Pierre-du-Perray) 06 67 55 53 95

Père Andrzej Barnas
(paroisses St Paul et Villabé)
06 27 51 02 21

Père Michel Antoine Nguyen Duy Dinh
(paroisse de Saintry et Morsang-sur-Seine)
07 58 77 40 92

Père Michel-Marie Bilounga
(paroisse Saint Etienne)
07 51 88 24 01

Père Séraphin Edzoa Tolo
(paroisse ND de la Paix et St Joseph)
07 53 68 56 22

Père Guy Rondepierre
(paroisse d’Etiolles)
06 84 37 06 81

Diacre Paul Israël : 07 81 22 31 67